Three more paintings from Belgrade. These continue the themes I mentioned in a previous post – but I’ll add a couple of other thoughts. The blocks themselves, though monolithic, bristle with detail. They can look like mighty ships. I once glimpsed, in the distance across a bay, a vast cruise liner – for an moment I thought I was seeing a block of flats detaching and sliding off from the headland. So these buildings are land-bound equivalents – ships of state.
I also thought about Carol Weight‘s paintings of London suburbs. They have a strange mood that echoes in these views. Interestingly he said that he always ended up adding people to his street scenes, to accentuate that mood. For my paintings, I’m not so sure. I think I’m with Andrew Wyeth who, I believe, said of his famous painting ‘Christina’s World’ that it would have been better without the figure.
Lastly, somewhere in these paintings lurks Tarkovsky’s Stalker; strange buildings buried in undergrowth within touching distance but inaccessible and unknowable.
(FR)
Trois autres peintures de Belgrade. Ceux-ci continuent les thèmes que j’ai mentionnés dans un article précédent – mais je vais ajouter quelques autres réflexions. Les blocs eux-mêmes, bien que monolithiques, se hérissent de détails. Ils peuvent ressembler à de puissants navires. Une fois, j’ai aperçu, au loin à travers une baie, un vaste paquebot – pendant un moment, j’ai cru voir un bloc d’appartements se détacher et glisser du promontoire. Ces bâtiments sont donc des équivalents terrestres – des navires d’État.
J’ai aussi pensé aux peintures de Carol Weight de la banlieue londonienne. Ils ont une humeur étrange qui résonne dans ces points de vue. Fait intéressant, il a dit qu’il finissait toujours par ajouter des gens à ses scènes de rue, pour accentuer cette ambiance. Pour mes peintures, je n’en suis pas si sûr. Je pense que je suis avec Andrew Wyeth qui, je crois, a dit de son célèbre tableau ‘Christina’s World’ que ça aurait été mieux sans le personnage.
Enfin, quelque part dans ces peintures se cache le Stalker de Tarkovski; d’étranges bâtiments enfouis dans des sous-bois à portée de main mais inaccessibles et inconnaissables.
